Le travail et l’émancipation

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Émancipation par le travail, émancipation hors du travail. Les tenants de l’une ou l’autre se réclament de Marx, tant hier qu’aujourd’hui.

Marx a en effet multiplié les axes de recherche et les textes, analysant les bouleversements du travail portés par le développement du capital, – qu’il a connu et qu’il anticipa –, depuis le travail de type artisanal jusqu’au « machinisme » qui transforme les producteurs en appendices de la machine.

Ainsi, en suivant les progrès du capitalisme et du mouvement ouvrier, il empruntait souvent de nouvelles voies critiques, remaniant sans cesse sa pensée, des premiers textes des Manuscrits de 1844 jusqu’à la Critique du programme de Gotha (1875), en passant par les pages inspirées des Grundrisse et du Capital.

Le choix présenté et commenté par Antoine Artous offre un éclairage historique et dialectique de ces évolutions et de ces ruptures dans la pensée de Marx, en même temps qu’il constitue une introduction à la lecture du monde actuel et aux interrogations multiples autour du travail et de son rôle dans les renouvellements possibles du devenir humain.

 

Ce livre fait partie de la série consacrée à la question du travail dans la collection « Les parallèles » : elle contient également les ouvrages de Jacques Bidet, Marx et la Loi travail, et de Bruno Trentin, Le travail et la liberté.

À lire

Un extrait de l’ouvrage est paru dans la revue en ligne Contretemps (11 novembre 2016). À lire également l’article d’Antoine Artous qui reprend les thèses de son ouvrage, « Travail et émancipation : libérer le travail et se libérer du travail » dans la revue Contretemps.

On pourra aussi lire le compte rendu de l’ouvrage par Olivier Gras pour le site Lectures,ou celui de Laurent Etre dans les colonnes de L’humanité (10 novembre 2016). Signalons aussi que l’ouvrage a été intégré et commenté par l’équipe de Travailler au futur dans sa bibliographie « 1995/2019, quelques livres sur le travail ».

 

L’intérêt de l’édition critique d’Antoine Artous est double : tout d’abord, permettre de réfléchir à la catégorie du travail en montrant les tensions, voire les contradictions, qui existent au sein de l’œuvre de Marx à son sujet. Ensuite, c’est aussi permettre de rentrer dans l’œuvre du philosophe par un panel de textes qui représentent un panorama de son œuvre. Au sein des organisations dites critiques, rares sont ceux en effet qui ont une connaissance étendue de l’œuvre de Marx ; ce livre peut en constituer un excellent préambule.

Olivier Gras, Lectures

 

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