Marx et la loi travail. Le corps biopolitique du Capital

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Au moment où fleurissent les lois-travail et autres jobs acts qui réduisent le droit aux convenances du profit, quand il s’agit de la vie des gens et pour beaucoup de leur survie au quotidien, il peut être éclairant de reprendre à partir de là l’héritage marxiste.

Ce livre revient sur l’œuvre centrale de Marx, Le Capital, en s’appuyant en particulier sur le chapitre « La journée de travail ». L’analyse marxienne noue intimement toutes les composantes – économique, sociologique, psychopathologique, juridique et politique – de l’exploitation. Elle culmine sur « la lutte pour la journée normale de travail », pour son inscription dans la législation : premier grand soulèvement, syndical et politique, de la classe ouvrière contre le pouvoir capitaliste. Ainsi est né le droit du travail. Le paradoxe est que c’est à partir de lui que prend sens la théorie dite (à tort) de la « valeur-travail », et tout ce qui en découle.

 

Ce livre fait partie de la série consacrée à la question du travail dans la collection « Les parallèles » : elle contient également l’ouvrage de de Bruno Trentin Le travail et la liberté et le recueil de textes de K. Marx sur Le travail et l’émancipation édité par Antoine Artous.

À lire

L’ouvrage a fait l’objet de plusieurs comptes rendus : citons celui paru dans L’humanité (15 décembre 2016), celui de Jonathan Louli pour le site Lectures, ou celui de Jérôme Lamy dans les Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique (n°138, 2018).

L’ouvrage a aussi été intégré par l’équipe de Travailler au futur à la bibliographie « 1995/2019, quelques livres sur le travail ».

On pourra lire également lire l’entretien donné par Jacques Bidet à Eric Le Lann autour de cet ouvrage.

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